mercredi 20 avril 2011

"Vous y avez l´audace de la simplicité qui est l´audace aujourd´hui la plus difficile." écrivait Gide à Francis Jammes.

Photo sur revue Côté Ouest.

Veuillez excuser ces espaces, je les corrige et dès que je publie le billet, je retrouve le même problème.


Francis Jammes :

"C´est toi la langue, ô poésie

Que tout le monde ici-bas peut comprendre."


Francis Jammes (Tournay 1868- Hasparren 1938)


Poète français, romancier, il a écrit aussi des drames en prose, des comédies dont "Le mariage de Jean de La Fontaine".




Tout jeune, il a éprouvé une passion émerveillée, pour la nature simple et proche.




En 1898, ces Messieurs de Paris : Mallarmé, Gide, Henri de Régnier, Paul Claudel s´extasient devant un recueil de vers venus du Béarn : "De l´Angélus de l´aube à l´Angélus du soir".





L´auteur est un chasseur de colombes à barbe et à grand chapeau qui vit à Orthez près de sa mère. Il connaìt les herbes des prés par leur prénom. Il tutoie chaque caillou du gave.



Il faut donc de temps en temps rappeler aux Parisiens qu´il existe autre chose



(..) un coup de vent ouvre la fenêtre du salon (...) la nature existe.



Francis Jammes est un de ces émissaires rustiques.



Il ressemble aux cousins de province qui débarquent à Paris pour le concours agricole



avec des provisions (...) il tire de sa gibecière deux palombes et des cèpes.



dans l´odeur de fougères et de sous-bois qu´il traîne à ses bottes. Il traîne des histoires en vers (...).



C´est la poésie à accent, comme plus tard le théâtre et les mémoires de Marcel Pagnol seront de la prose à accent.




Il rappelle l´existence domestique : l´armoire, le coucou, le buffet.



Francis Jammes les relie les uns aux autres avec une feinte nonchalante par des "Il y a...2 "Il ya..." que reprendra plus tard Jacques Prévert.



Francis Jammes :



"Il y a une armoire à peine luisante



qui a entendu les voix de mes grandes tantes



qui a entendu la voix de mon grand-père



qui a entendu la voix de mon père."



Et ce soldat de la dernière heure, Robert Mallé, menacé de cécité, que ces vers sauvent du désespoir à l´hôpital commentait :



"Il agrandissait ma fenêtre jusqu´à transformer ma chambre en une vaste baie qu´il posait en surplomb les horizons dont j´avais tellement craint de perdre la vision. J´oubliais la littérature."



Source : la Revue régionaliste des Pyrénées. Jan. Déc. 1988. Ecrit par Paul Guth.




Francis Jammes :



"nous ferons un silence aussi doux que du miel



et par moments, quand tu me sentiras plus triste,



tu presseras plus fort sur ma main, ta main fine



et tous deux, émus comme des lilas sous l´orage,



nous ne comprendrons pas... nous ne comprendrons pas (...)




Francis Jammes me passionne.



Sans aucun doute, je publierai d´autres billets sur ce Maître de la poésie qui m´accompagne souvent au long des chemins de ce pays.



L´idée de ce billet m´est venue lorsqu´Aloïs est venue et je lui ai proposé d´aller à Hasparren, petite ville où résida Francis Jammes.




Photo Revue régionaliste des Pyrénées.



Photo de sa demeure "Eyhartzia" (au coeur du chêne) à Hasparren



Tant d´années abandonnée, elle est en restauration pour devenir Centre Culturel.

"Eyhartzia dans son aspect, n´était qu´une vieille demeure comme il y en a tant dans chaque province française (...) elle allait bien à l´auteur de Clara d´Ellébeuse.



Source : Revue régionale des Pyrénées. Ecrit par Pierre Espil.







Photo Alba


Veuillez m' excuser, je n' arrive pas à maîtriser Blogger.


Tous ces espaces entre chaque ligne sont involontaires...

vendredi 15 avril 2011

Instantanés d´une journée au pays basque.


Photo Alba


Une bien belle journée , n´est-ce pas Aloïs ?


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lundi 11 avril 2011

Gabrielle Bonheur "Coco Chanel" (Saumur 1883 - Paris 1971). Biarritz

Photo Internet
Coco Chanel. Plage de Biarritz.


Coco Chanel ouvrit sa première boutique à Paris en 1912, à Biarritz en 1915.

Elle s´installa dans la villa Larralde, rue Gardères.

Située loin du front, elle attirait une clientèle fortunée, les commandes affluaient en provenance de San Sebastian, Bilbao et Madrid.

Sous les directives de sa soeur Antoinette, Chanel employait une soixantaine d´ouvrières.

Le style innovant lancé par Coco plaisait.

Empruntant aux hommes le pantalon, elle raccourcit les jupes et démarqua les tailles dans l´optique de "libérer le corps des femmes" ; elle utilisa pour la première fois le jersey comme tissu autrement que pour des vêtements de sport, elle privilégia la simplicité et l´élégance en créant la petite robe noire classique.


A Biarritz, Chanel cotoyait les familles tsarines.

Elle fit la connaissance en 1930 du Grand Duc Dimitri Pavlovitch qui lui ouvrit les portes de l´aristocratie russe et lui présenta Ernest Beaux, le futur créateur du parfum nº 5.

Elle rencontra aussi, à Biarritz, Picasso avec qui elle travailla aux costumes de quelques pièces de Jean Cocteau dont le "Train Bleu", un projet pour Diaghilev.

Elle ferma sa boutique à Biarritz en 1940.
Photo Cecil Beaton
Photo Internet
Photo Internet

Gabrielle Bonheur (Coco Chanel) et le Duc de Westminster.

vendredi 8 avril 2011

Karl Lagerfeld. Les vases de Ciboure. L´illusion de l´idéal.




Livre Karl Lagerfeld. Les vases de Ciboure. L´illusion de l´idéal. Editions Steidl.


Gérard de Nerval (les chimères).

"Car la muse m´a fait fils de la Grèce."


Ciboure 1919.

Au retour de la grande guerre, trois amis fondent sans grande connaissance du métier la fameuse poterie de Ciboure.

Ils n´hésitent pas d´inscrire sur la couverture de leur catalogue de vente "ART DU GRÈS GRAN FEU à la main EXCLUSIFS." "Emaux originaux"

Les premiers modèles d´inspiration grecque ont un charme particulier, puis les formes et les frises à thème folklore basque se sont imposés.

Source livre Karl Lagerfeld. Les vases de Ciboure. Editions Steidl

dimanche 3 avril 2011

Avec le nom de "Gilda" (Rita Hayworth) fut inventée cette tapa espagnole.

Photo Alba

Publication d´un billet de mon blog "D´accord Mr Curnonsky".

Cette tapa "Gilda" fut inventée au pays basque espagnol.
Pour la réaliser vous avez besoin d´ anchois (je vous donne le nom d´une très bonne conserve espagnole), d´olives vertes et de guindillas vertes qui piquent ou ne piquent pas que l ´on trouve aussi en conserve de l´autre côté de la frontière. Si vous allez à Saint-Sébastien, vous la trouverez facilement dans les Bars à Tapas. Si vous n´avez pas ces ingrédients, dommage, inventez... Photo Alba


Photo Alba