mercredi 27 juillet 2011
mardi 26 juillet 2011
Rencontre de deux blogueuses françaises à Madrid. Exposition de tapisseries des Gobelins, d´Aubusson, flamandes.
Photo Alba
En effet, j´ai rencontré Maia, française habitant Madrid, elle m´a fait connaître cette exposition de tapisseries. leur site Internet : www.atalante-art.com
Derrière nous, une tapisserie des Gobelins "Cibeles" dans son char, carton de Charles Lebrun, XVIII ème siècle.
Un détail de la tapisserie "Cibeles" des Gobelins, XVIII ème siècle, observons le tressage des paniers.
Tapisserie de Andres de Calleja, contemporain de Goya, XVIII ème siècle.
Tapisserie d´Aubusson, Couronnement de Charles VII à Reims, Jeanne d´Arc agenouillée est présente sur la droite.
Ingénieuse idée, les stores des fenêtres représentent les tapisseries.
Tapisserie flamande très ancienne.
Une tapisserie se lit comme un livre.
Liserés de tapisseries de Goya du XVIII ème siècle.
vendredi 22 juillet 2011
La descente de la croix de Caravaggio est exposée au Museo del Prado. Madrid du 22 juillet au 18 septembre 2011 (...)
Caravaggio. La descente de la croix. 1604. 306x214
Musée du Vatican. le Vatican
(...) prêtée par le Musée du Vatican pour les Journées Mondiales de la Jeunesse qui auront lieu à Madrid en Août prochain avec la présence du Pape Benedicto XVI.
Cette oeuvre sera présentée autour de 18 oeuvres majeures du Museo del Prado, montrant chacune une facette du Christ.
Ce tableau est un des joyaux du Musée du Vatican, il est exposé pour la 1 ère fois en Espagne.
Voua pouvez imaginer où je vais aller passer l´après-midi...
Un peu d´histoire :
Cette peinture fut saisie par l´armée de Napoléon en 1797 avec l´intention de l´intégrer dans le Musée Napoléon (Louvre) à Paris, étant retouné à Rome en 1817, date qu´il entra à la pinacothèque du Vatican.
Source Museo del Prado.
jeudi 21 juillet 2011
Faïences de Samadet (Landes). Faïence Vieillard (Bordeaux)
J´ai une passion pour la faïence, la porcelaine.
Une belle sortie à faire si vous passez dans cette région ; visiter le musée de la Faïence et des Arts de la table à Samadet (Landes).
Et aussi rendre visite à l´atelier de Muriel, elle fabrique comme autrefois cette belle faïence du XVIII ème siècle.
Un peu d´histoire :
Vers 1730, l´Abbé Charles du Bouzet de Roquépine, baron de Samadet songea à créer une manufacture de faïence. Il obtint le privilège royal en 1732.
A la fin du XVII ème pour renflouer les caisses de l´état, appauvri par les guerres, Louis XIV promulgue des édits de fonte de vaisselle d´or et d´argent.
Les nobles de la cour remplacent comme le roi, leur service de table en métal précieux par de la faïence.
La mode des armoiries au début du XVIII ème incite par ailleurs les nobles à faire réaliser des services en faïence, ornés des armoiries familiales.
Enfin le long essor économique de la France au XVIII ème permet à la bourgeoisie de devenir une clientèle nouvelle pour la faïence.
C´est dans ce concept que la faïencerie de Samadet fut fondée.
Source : Tourisme Samadet. Wikipedia
mercredi 13 juillet 2011
Museo del Prado. Madrid. Exposition Roma Naturaleza e Ideal jusqu´au 25 septembre 2011.
Goffredo Wals. Maison sur un chemin rural 1619.
Cambridge. Fitzwilliam Museum.
Exposition que certaines d´entre vous ont peut-être déjà vue, elle fut présentée jusqu au 6 juin 2011 au Grand Palais à Paris, organisée par le Museo del Prado (Madrid), la Rmn Grand-Palais (Paris) et le Musée du Louvre (Paris).
Elle comprend 80 tableaux et 20 dessins de 36 artistes européens.
Cambridge. Fitzwilliam Museum.
Exposition que certaines d´entre vous ont peut-être déjà vue, elle fut présentée jusqu au 6 juin 2011 au Grand Palais à Paris, organisée par le Museo del Prado (Madrid), la Rmn Grand-Palais (Paris) et le Musée du Louvre (Paris).
Elle comprend 80 tableaux et 20 dessins de 36 artistes européens.
Vraiment une révélation pour moi, ce tableau que je ne connaissais pas de Goffredo Wals "Maison sur un chemin rural"
"Joyau de l´art européen" l´a catalogué un des commissaires de l´exposition.
Dans un certain nombre de tableaux si on a encore une scène religieuse ou mythologique, elle est toute petite, reléguée dans un coin du paysage.
Pour Francesca Cappelletti, une des 3 commissaires italiennes, professeur d´histoire de l´art à l´université de Ferrare, il s´agit de montrer différentes façons de représenter le paysage, celles des Italiens et celle des Flamands qui se rendent en Italie, jusque-là on avait l´idée qu´il fallait ne pas être de grands peintres pour faire des paysages.
Les artistes de toute l´Europe se rendront à Rome pour parfaire leur formation.
La lumière jaillit sur le latéral gauche du bateau.
Felipe IV, roi d´Espagne commanda à le Lorrain une série de tableaux pour décorer le palacio del Buen Retiro à Madrid, ils sont exposés au Museo del Prado.
Etant conçus pour décorer le palacio, voilà le pourquoi de leurs grandes dimensions.
Velazquez séjourna à Roma en 1629 et 1649.
Extraits du livre Chateaubriand en Italie :
"La petite terrasse de l´auberge conduit au temple de Vesta. Les peintres connaissent cette couleur des siècles que le temps applique aux vieux monuments, et qui varie selon les climats ; elle se retrouve au temple de Vesta."
28 juin 1803, 11 h du soir.
(...) je regardais l´effet de la lune sur le Tibre, sur ces maisons romaines, sur ces ruines qui pendent ici de toutes parts."
"Je ne me lassais point de voir à la Villa Borghese le soleil se coucher sur les cyprès du mont marins, et sur les pins de la Villa Camphili plantés par le Nôtre.
Les sommets de la montagne Sabine, apparaissent alors de lapis-lazuli et d´opale, tandis que leurs bases et leurs flancs sont noyés dans une vapeur d´une teinte violette et purpurine (...)
"Joyau de l´art européen" l´a catalogué un des commissaires de l´exposition.
Photo Alba
Museo del Prado. Madrid
Annibale Carracci. Paysage fluvial. 1599
Washington National Gallery
A cette époque (de 1600 à 1650), le paysage devient un genre autonome avec ses représentations idéalisées de la campagne romaine autour d´Annibale Carrachi, Paul Bril, Nicolas Poussin, Claude Gellée (Le Lorrain)...
Dans un certain nombre de tableaux si on a encore une scène religieuse ou mythologique, elle est toute petite, reléguée dans un coin du paysage.
Pour Francesca Cappelletti, une des 3 commissaires italiennes, professeur d´histoire de l´art à l´université de Ferrare, il s´agit de montrer différentes façons de représenter le paysage, celles des Italiens et celle des Flamands qui se rendent en Italie, jusque-là on avait l´idée qu´il fallait ne pas être de grands peintres pour faire des paysages.
La conception du paysage change au début du XVII ème avec Annibale Carracci.
Ce tournant se produit dans la Ville éternelle, riche de son passé antique et capitale de la chrétienté.
Les artistes de toute l´Europe se rendront à Rome pour parfaire leur formation.
Goffredo Wals (1595-1638), premier maître de Claude Gellée (Le Lorrain) peint des compositions très modernes.
Adam Elsheimer (1578-1610) joue sur les effets lumineux.
Nicolas Poussin (1594-1665) s´installera à Rome en 1624, où il vivra de nombreuses années, s´inspirant du Titien, il peint des sujets mythologiques dans des tons chauds et colorés. Puis la composition de ses paysages deviendra plus savante.
... Salvatore Rosa, Domenichino, Francesco Albani, Pietro da Cortona, Guercino (Giovanni Francesco Barbieri), Oracio Gentileschi, Jean Lemaire, Velazquez... figurent parmi les peintres représentés.
Source. Musée du Louvre. Museo del Prado
Claude Gellée (Le Lorrain). Ulysse restituant Criseida à son père. 1644
Musée du Louvre. Paris
La lumière jaillit sur le latéral gauche du bateau.
Felipe IV, roi d´Espagne commanda à le Lorrain une série de tableaux pour décorer le palacio del Buen Retiro à Madrid, ils sont exposés au Museo del Prado.
Etant conçus pour décorer le palacio, voilà le pourquoi de leurs grandes dimensions.
Nicolas poussin. Nymphe et Satyres. 1627
London. National Gallery
Nicolas Poussin. Paysage, enterrement de Foción. 1648
Collection particulière. Cardiff Museum.
Collection particulière. Cardiff Museum.
Velazquez. Jardins de la Villa Medici à Roma
Velazquez séjourna à Roma en 1629 et 1649.
Jardins de Villa Medici. Roma.
Photo Giuseppe Causatie et Piero Zagami
Villa Medici et le Piazzale. Roma
Villa Medici et le Piazzale. Roma
Velazquez. Vista del jardin de la Villa Medici en Roma, 1629
Museo del Prado. Madrid
(voir photo antérieure de Giuseppe Causatie et Piero Zagami)
Madrid. Museo del Prado.
Chateaubriand.
Extraits du livre Chateaubriand en Italie :
"La petite terrasse de l´auberge conduit au temple de Vesta. Les peintres connaissent cette couleur des siècles que le temps applique aux vieux monuments, et qui varie selon les climats ; elle se retrouve au temple de Vesta."
28 juin 1803, 11 h du soir.
(...) je regardais l´effet de la lune sur le Tibre, sur ces maisons romaines, sur ces ruines qui pendent ici de toutes parts."
"Je ne me lassais point de voir à la Villa Borghese le soleil se coucher sur les cyprès du mont marins, et sur les pins de la Villa Camphili plantés par le Nôtre.
Les sommets de la montagne Sabine, apparaissent alors de lapis-lazuli et d´opale, tandis que leurs bases et leurs flancs sont noyés dans une vapeur d´une teinte violette et purpurine (...)
Cette riche décoration ne se retire pas aussi vite que dans nos climats ; lorsque vous croyez que ses teintes vont s´effacer, elle se ranime sur quelque autre point de l´horizon, un crépuscule succède à un crépuscule, et la magie du couchant se prolonge...Et voilà après cette superbe et passionnante exposition, je suis repartie avec un livre que je cherchais depuis longtemps...
samedi 9 juillet 2011
lundi 4 juillet 2011
Madrid. Mercado San Miguel (Marché Saint-Michel)
Photo Alba. Marché Saint-Michel. Madrid.
J´arrive à Madrid, il est 7 h 30, mais dimanche.
Heure idéale, Madrid est à moi ou presque, pour vagabonder, faire des photos.
Pas une âme Plaza de Oriente,el Palacio Real et l´Opéra imposent leur présence en silence.
Le Café de Oriente où j´aime aller en été à la terrasse et en hiver son intérieur style "Guermantes" m´enchante, les tables ne sont pas très rapprochées, voilà pourquoi je rencontre souvent des amies pour prendre un chocolat à la madrilène, bien sûr.
Le marché Saint-Michel n´est pas un marché traditionnel, je m´explique.
C´est plutôt un site où l´on va pour acheter bien sûr, mais aussi pour prendre un verre, manger des tapas que l´on achète ça et là et que l´on peut déguster à des tables hautes spécialement conçues pour cela.
Très convivial, produits sélectionnés, de qualité.
En voici quelques images...
Grand choix d´olives, de toutes grosseurs, farcies d´anchois, poivrons, épicées, parfumées d´herbes méditerranéennes, thym, romarin...
N´oublions pas que nous sommes en Espagne, terre du Jamón Ibérico de Bellota (de gland), voilà la différence.
Tapas, canapés scandinaves, nous venant de Russie, avec cette machine "tendance" qui vous sert un petit verre de Vodka pour accompagner vos tapas...
Fèves de cacao...
Voilà mon bonheur, imaginez une Française à Madrid, de temps en temps, comprenez.moi, envie de fromages de notre terroir, bien sûr...
Jamón Iberico de Bellota de porcs de race ibérique, élevés à l ´air libre et dégustant les glands.
On les reconnaît à leurs formes stylisées, en général les jambons de porcs blancs sont beaucoup plus arrondis.
Et oui des huîtres françaises, un autre bonheur, on achète ses huîtres ouvertes et l´on va les déguster à ces tables qui vous attendent... un peu plus loin vinothèque où l´on achète un verre de bon vin blanc...
Et pour terminer un des plats absolument "Roi" de la cuisine espagnole" les fameuses croquetas de béchamel.
Celles-là, je peux vous dire qu´elles sont extraordinaires, elles viennent de Bilbao et la béchamel est d´une légèreté insoupçonnable.
Donc mon parcours gastronomique pour vous faire connaître ce que j´aime, est terminé.
Celle ou ceux qui me feront signe s´ils passent par Madrid, je leur promets de les emmener faire une petite visite au marché Saint-Michel.
Croquetas de béchamel, elle peuvent être farcis de jamón ibérico en dés, de poireaux, de fromage... et...
Fundación Juan March. Madrid. Exposition Pablo Picasso et "le chef d´oeuvre inconnu" d´Honoré de Balzac.
Pablo Picasso. 1931
Eau forte originale.
Exposition comprenant 13 eaux fortes originales du 1 er juin au 23 juillet 2011 à la Fundación Juan March. Madrid
Picasso est considéré comme un des plus grands dans l´art de la gravure.
Ambroise Vollard proposa à Picasso en 1931, d´illustrer la nouvelle de Balzac.
L´histoire se situe au XVII ème siècle, elle met en scène un vieux peintre de génie (Frenhofer).
Elle permet à Picasso, fasciné par le texte de s´identifier d´autant plus aisément au peintre car l´atelier de Frenhofer était situé rue des Grands Augustins à Paris où Picasso louera peu de temps après, un atelier au nº 7 de la même rue, où il peindra aussi son chef-d´oeuvre Guernica.
Ces eaux-fortes n´illustrent pas exactement le récit.
Picasso imposera sa version, son style, son inspiration
Picasso demeura dans cet atelier pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Cette nouvelle de Balzac "le chef-d´oeuvre inconnu" a inspiré le film "la belle noiseuse" de Jacques Rivette en 1991. C´est Bernard Dufour qui "tenait le pinceau de l´artiste.
Fundación Juan March, Wikipédia.
Eau forte originale.
Exposition comprenant 13 eaux fortes originales du 1 er juin au 23 juillet 2011 à la Fundación Juan March. Madrid
Picasso est considéré comme un des plus grands dans l´art de la gravure.
Ambroise Vollard proposa à Picasso en 1931, d´illustrer la nouvelle de Balzac.
L´histoire se situe au XVII ème siècle, elle met en scène un vieux peintre de génie (Frenhofer).
Elle permet à Picasso, fasciné par le texte de s´identifier d´autant plus aisément au peintre car l´atelier de Frenhofer était situé rue des Grands Augustins à Paris où Picasso louera peu de temps après, un atelier au nº 7 de la même rue, où il peindra aussi son chef-d´oeuvre Guernica.
Ces eaux-fortes n´illustrent pas exactement le récit.
Picasso imposera sa version, son style, son inspiration
Picasso demeura dans cet atelier pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Cette nouvelle de Balzac "le chef-d´oeuvre inconnu" a inspiré le film "la belle noiseuse" de Jacques Rivette en 1991. C´est Bernard Dufour qui "tenait le pinceau de l´artiste.
Fundación Juan March, Wikipédia.
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