dimanche 30 janvier 2011
Une des femmes les plus séduisantes du XX ème siècle.
"Elle irradiait la grâce, la fantaisie, l´esprit. Son salon à Verrières (maison-gentilhommière de sa famille), fit sa légende.
Inépuisable sens de la séduction.
Délicieuse romancière, conteuse inspirée (1902-1969), riche personnalité.
Mapie de Toulouse-Lautrec (chroniqueuse culinaire) était sa soeur.
Elle souffrit beaucoup, ses amours furent le plus souvent malheureuses.
Son premier fiancé fut Saint-Exupéry. Elle se maria deux fois, eut une longue relation amoureuse avec André Malraux.
Françoise Wagener nous donne les sources de ses recherches : lettres de Malraux données par sa fille, archives de Verrières.
Ce livre m´a vivement intéressé.
vendredi 28 janvier 2011
Un bien triste destin. Princesa de Éboli (1540-1592)
Source :
Wikipedia, la princesa de Éboli de Antonio Herrera Casado, la princesa de Éboli de Manuel Fernandez Alvarez, Antonio Perez de Gregorio Marañon.
Intriguée moi aussi, par le personnage, j´ai fait des recherches afin de
connaître sa vie car tant de rumeurs ont toujours circulé.
Aristocrate espagnole de Castille, elle appartenait à l´une des plus puissantes familles de l´époque.
La princesa de Éboli se maria à 12 ans avec Ruiz Gomez de Silva, Prince d´Éboli sur recommendation du futur roi d´Espagne Felipe II (fils de Charles Quint).
Après son mariage, elle resta vivre quatre ans avec sa famille avant d´aller rejoindre la résidence de son mari. Elle eut 10 enfants.
Aucun document officiel n´a été trouvé pouvant expliquer la perte de son oeil droit.
Elle fut une des plus belles Dames de la cour, une des femmes les plus talentueuses de son époque.
Hautaine, autoritaire, décidée, intrigante, elle exerça à la cour une grande influence, proche du roi d´Espagne Felipe II et d´Isabelle de Valois, son épouse, fille du roi de France Henri II et de Catherine de Médicis.
A la mort de son époux, La Princesa de Éboli décida devenir religieuse dans un des couvents des Carmélites Déchaussées (fondatrice Santa Teresa d´Ávila) qu´elle avait fait construire à Pastrana et obligea ses domestiques à le devenir aussi.
On lui concéda donc, une cellule austère dans ce couvent. Elle s´en fatigua, s´installa dans une petite maison située dans le jardin du couvent avec ses domestiques.
Cette maison avait un accès direct avec la rue, ce qui lui permit de sortir comme bon lui semblait.
Devant cette situation, Teresa de Ávila ordonna à ses religieuses d´abandonner le couvent.
La princesa se retrouva seule avec ses domestiques jusqu´au jour où elle rejoignit son Palacio à Madrid, après avoir publié une autobiographie déformée sur Teresa de Avila, ce qui provoqua un scandale en pleine Inquisition.
Le livre fut interdit pendant 10 ans.
Après la mort de son mari, il semblerait que la Princesa de Éboli fut l´amante du secrétaire du roi Felipe II, Antonio Ruiz (aucun document ne le confirme) , mêlée à une conspiration et assassinat du secrétaire du frère du roi et possible intrigue pour obtenir le trône du Portugal vacant pour un de ses fils (aucun document ne le confirme et le roi Felipe II fit brûler sa correspondance avant de mourir).
Son amant Antonio Ruiz réussit à s´enfuir.
La princesa de Éboli fut faite prisonnière et enfermée (13 ans) sur ordre du roi, dans son château de Pastrana jusqu´à sa mort .
Interdiction de sortir de sa chambre située dans la tour droite du château et permission de regarder à la fenêtre aux gros barreaux, 1 heure par jour.
Depuis ce temps, la place devant le château gardera ce nom de "Plaza de la Hora".
Plus de détails sur Princesa de Éboli sur mon blog :
Balades et Rencontres gourmandes
Rubens. Santa Teresa de Jesus (de Ávila)
Palacio des princes d´Éboli situé dans la province de Guadalajara (Espagne) à 110 km de Madrid.
jeudi 27 janvier 2011
Taguée par Mango...
Mango que je remercie de son attention.
Pour Hélène : la mort heureuse d´Albert Camus.
mardi 25 janvier 2011
En septembre, on Danse sur les places et dans les jardins à Biarritz.
Qu´elles sont élégantes, radieuses ces Indiennes avec leurs robes chatoyantes.
Ma surprise fut de découvrir les hommes dansant, avec robes aussi...
Aimé Césaire : "Sans la danse, il ne peut y avoir de journée satisfaisante pour un homme du tiers-monde et surtout pour un africain."
Photo Alba
lundi 24 janvier 2011
Apreciar el arte de Diana Newall.
dimanche 23 janvier 2011
vendredi 21 janvier 2011
Leur programme est très suivi... Moi la première...
Sor Beatriz et Sor Liliana, religieuses cloîtrées, Conceptionistas Franciscanas de Segovia (España) tout en préparant de bonnes recettes traditionelles de pâtisserie, nous parlent de leur vie au couvent.
Un livre de recettes vient de sortir.
Sor Beatriz nous a raconté aussi étant toute jeune son appel de Dieu, elle courut à la paroisse parler avec Monsieur le curé qui l´aida à chercher un couvent où elle réside depuis.
Sor Liliana est Colombienne, désira devenir religieuse dans cet ordre et s´établira en Espagne
Sor Beatriz est Maestra Cocinera au Couvent, Sor Liliana, apprentie.
Ce jour-là, elles nous ont préparé de bons beignets de pommes et du pain perdu (pour utiliser des restes de pain, notent-elles).
Leurs gâteaux sont vendus au couvent même, par la méthode du "torno" dit-on en espagnol.
Aucun contact avec elles. Un peu triste...
mardi 18 janvier 2011
Images de Toledo (España)
A mon arrivée, Toledo était sous la brume et surgissait peu à peu.
Photo Alba
J´aime contourner l´enceinte en arrivant...
Photo Alba
Ces maisons appelées "cigarrales" sont situées, en face du Toledo histórico. Elles ont une situation exceptionnelle.
Les cyprès de Toledo apportent une note "Toscane " dans le paysage.
"... oscuro laberinto
de una ciudad dormida, un agrietado
corazón donde un río lame y canta
la silenciosa noche de las piedras
(...)
¿ Cómo volver, amor, a la que fuiste ?"
Traduction :
"... labyrinthe obscur
d´une ville endormie, un coeur fissuré
où un fleuve passe et chante
la nuit silencieuse des pierres
(...)
Comment revenir, amour, à celle que tu fus."
Prochains billets se publieront...
lundi 17 janvier 2011
Impossible, tu ne peux pas nous abandonner...
je t´envoie un autre puits, si cela peut t´aider, te consoler, que j´ai découvert à Nohant, l´été passé...
vendredi 14 janvier 2011
Bonne idée...
(...), Maïte, ce Palazzo est à vendre...
Maïte, chercheuse infatigable, qui nous publie toujours ses nouvelles découvertes, ses photos insolites...
Prochain billet Mon Tolède...
Pour mon plaisir...
Je viens de créer un autre blog... http://amitieaveclapeinture.blogspot.com/
Mon regard sur la peinture, mes découvertes... mes passions...
mercredi 12 janvier 2011
"Bientôt la gaieté de Madrid me prit." notait Simone de Beauvoir dans son livre : la force de l´âge...
Click sur la photo pour l´agrandir.
J´ai eu la même impression en découvrant Madrid...
Ce ciel bleu, ses habitants, leur naturel, cette ambiance qui s´établit...
mardi 11 janvier 2011
Ciel après la tempête et un petit thé à Saint-Jean de Luz...
samedi 8 janvier 2011
Une recette du Carnet de cuisine de Monet...
Voici la recette que j´ai essayée et bien aimée, cette quantité est valable pour 2 personnes car c´est très nourrissant à moins que...
Pour plus de sécurité, faites le double de la recette, si vous voulez.
Vous pouvez ajouter Emmenthal suisse râpé, ou des cèpes coupés en petits morceaux sautés à l´avance. A votre élection...
Accompagnez d´une salade, si vous le désirez.
Vous me raconterez...
mercredi 5 janvier 2011
Palacio Real de Madrid. Cinq Stradivarius exposés et deux expositions actuellement...
Ces cinq Stradivarius Palatinos appelés aussi "Quinteto palatino" comportent (3 violons dont les bords sont décorés de bois précieux et d´éclats d´ivoire, une viole, deux violoncelles dont l´un est de l´année 1700, furent achetés par le roi Felipe V (Versailles 1683- Madrid 1746), 1er Bourbon (petit-fils de Louis XIV) qui régna en Espagne.
Ils furent exécutés par le célèbre Antonio Stradivari.
Ils appartiennent au Patrimoine national, sont exposés dans la salle de musique de la Bibliothèque royale du Palacio Real.
Régulièrement des concerts de musique de chambre sont célébrés avec ces Stradivarius.
Photo Alba
Palacio Real.
Exposition Pintura de los Reinos (Peinture des royaumes espagnols d´Amérique du Sud) jusqu´au 30 Janvier 2011.
Elle comporte des tableaux du XVII ème siècle de peintres espagnols, flamands et certains d´origine locale comme la Vierge des Désamparés (ci-bas) et bien d ´autres dont je n´ai pu trouver de documentation pour les publier.
Juan Martín Cabezalero. Comunión de Santa Teresa
Museo Lázaro Galdiano. Madrid
Ce tableau nous communique cette grande ferveur de Santa Teresa se préparant à recevoir la communion.
L´imposante basilique représentée, la lumière, les ombres, ce rideau rouge... la richesse des habits des représentants de l´Eglise, la blancheur de celui de Santa Teresa crée une atmosphère tout à fait surnaturelle.