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Alpujarras. Au sud de Granada. Andalucía.
Terre où vécut Gerald Brenan (1894-1987), écrivain britannique, quelques années à partir de 1920 avant de s´installer à Málaga, malgré l´éloignement il continuait ses contacts avec le Groupe Bloomsbury.
Leonard et Virginia Woolf le visitèrent à Yegen en 1923.
Virginia Woolf.
Gerald Brenan écrivait dans son livre (Au sud de Grenade) au sujet de Virginia Woolf :
"Quand elle écrivait, il me semble son livre "Les vagues", elle me contait que sa plus grand difficulté était de savoir quand elle devait s´arrêter d´écrire."
Virginia Woolf parlait avec facilité aux gens pour se documenter.
Je veux accentuer la cordialité de Virginia en cette occasion et la remercier de ses conseils.
Quand elle était trop excitée, elle parlait très superficiellement, ce qui a fait penser à certains qu´elle n´était pas sympathique.
L´isolement dans lequel je vivais m´avait converti en égocentrique et comme la plupart très avides de conversation.
Virginia était un écrivain de grande distinction, très près de la plénitude de sa carrière.
Cependant, elle comme son mari, non seulement savait dissimuler leur impatience qu´ils devaient ressentir souvent lorsque l´interlocuteur n´avait pas le même niveau intellectuel qu´eux.
Ils se sont toujours préoccupés des jeunes écrivains.
Virginia avait un sens très fort de la continuité de la tradition intellectuelle et considérait un devoir, transmettre ce qu´elle avait reçu.
Leonard, son mari possédait ce que l´on appelle à Cambridge "Un esprit clair".
Puis me souvenant de Virginia courant dans les collines entre les figuiers et les oliviers, elle m´apparaissait comme une dame anglaise ayant été éduquée à la campagne, svelte, scrutant l´horizon avec des yeux grand ouverts, s´oubliant complètement elle-même dans la fascination de la beauté du paysage.
Durant ces promenades, ils parlaient d´eux mêmes, de leur vie en commun avec une réelle franchise - ne pas avoir de secrets était une autre des caractéristiques du Goupe Bloomsbury
Virginia Woolf admirait les romans de E.M Forster qui lui paraissaient dotés de réalité qui peut-être manquait dans les siens.
Dans les soirées nocturnes de sa maison à Londres, la conversation intelligente, spontanée était de mise comme peut-être n´avait-elle jamais existée en Angleterre.
Ces conversations du Groupe Boomsbury offraient à chacun la possibilité de parler pour se présenter et essayer aussi de faire parler les autres afin qu´ils leur communiquent ce qu´ils avaient de meilleur en eux.
Ce groupe "Bloomsbury" avait ses propres règles établies :
honnêteté, intelligence, goût, dévotion pour les Arts et raffinement social.
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Village de Yegen (Alpujarras. Andalucía) où Gerald Brenan vécut quelques années à partir de 1920.
Yegen au sud-est de Granada.
Gerald Brenan ne fut pas oublié par les Espagnols.
Avec peu de ressources, il fut rapatrié, invité par les autorités andalouses à finir ses jours dans cette Andalousie qu´il aima tant. Un beau geste.
Casa de Gerald Brenan à Yegen.
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Gerald Brenan écrivait . "Quand une sauterelle concentre ses énergies pour sauter, elle ne sait où elle aterrira."
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Cimetière Saint-Georges´Garden à Málaga où sont enterrés Gerald Brenan et sa femme Gamel Woolsey (1895-1968), poète, écrivain d´origine américaine.
Livres de Gerald Brenan :
South from Granada
The spanish labyrinth ( guerre civile espagnole)
The face of Spain
Autobiographie
Correspondencia entre Julio Caro Baroja et Gerald Brenan.
San Juan de la Cruz (Saint-Jean de la Croix) et tant d´autres...