Le "Café Comercial" dans la ligne des cafés français, viennois du XIX ème.
Légende, oui, non, il semblerait que le premier propriétaire fut un prêtre.
Ce fut et c´ est encore, le centre de "Tertulias", discussions littéraires et autres... club d´échecs fédéré, où les garçons de café connaissent les préférences des clients et où les femmes furent admises comme serveuses en salle, pour la 1 ère fois.
Ses cafés sont très célèbres, voici sa carte :
Café solo (café seul)
Café cortado (café coupé de lait)
Café manchado (café avec un nuage de lait)
Café bonbon (café avec un alcool)
Café carajillo (café avec eau de vie)
Café largo (café dans une grande tasse)
Café corto (café serré)
A une époque, on y dansait l après-midi.
Camilo Jose Cela : la ruche (la colmena)
Romancier, poète, essayiste, prix Nobel de littérature en 1989, prix Cervantès en 1995.
"Le point d´ancrage des personnages est un café, le Café Comercial entre le vendredi et l´aube du samedi, tous s´y arrêteront.
Quantité d´évènements rempliront ces nuits, des faits majeurs et sans importance car c´est la vie qui avance, qui recule, s´arrête où coule sans que rien n´arrive... Laurent Robert.
Pour toutes mes amies blogueuses qui aiment lire, je leur conseille : La famille de Pascual Duarte de Camilo Jose Cela.
Livre édité en 1942, qui sortira en France en 1997. Editions Seuil, il est sur amazon.fr.
Je découvris ce livre en arrivant en Espagne, je parle des années...
"Ce livre est fondateur du genre "Tremendismo" (terrible réalisme) ; réalité de l´Espagne, picaresque, naturalisme du XIX ème et roman social des années 1930.
En cherchant de la documentation, j´ai découvert un livre que je vais chercher : Madrid ne dort pas de Grégoire Polet. Gallimard 2005.
Le Café Comercial a aussi laissé sa trace dans le livre : Fortunata y Jacinta de Perez Galdos : un écrivain qui m´avait fasciné lorsque j´assistais à des cours de littérature à l´Université de Sevilla, il m´a aidé à connaître l´Espagne et les Espagnols.
Fortunata et Jacinta n´est pas dans mes préférés, j´ai surtout aimé Torquemada.
Un des fidèles du Café Comercial lorsqu´il passe par Madrid : le séduisant John Malkovich.
Découverte dans le quartier de Chueca d´un plafond superbe.
Découverte d´un immeuble art-déco.
A bientôt visiteuses, visiteurs.
De Madrid, Alba
Que de richesses dans cette belle ville et tu sais en profiter et nous avec. Je retiens tous ces noms d'écrivains et irai voir si ma bibliothèque les possède déjà.
RépondreSupprimerComme toujours on apprend plein de choses sur votre blog chère Alba. Je sais votre curiosité insatiable, et plus grand encore le plaisir que vous avez à nous faire partager vos découvertes.
RépondreSupprimerMerci pour ce café littéraire.
Pour moi ce sera un café corto.
Un abrazo muy fuerte
Merci Alba pour cette belle tranche madrilène.
RépondreSupprimerDes souvenirs qui remontent à la surface pour moi aussi dans les années....
Je crains que certains lecteurs se méprennent sur La Ruche.
Rien à votre avec La Ruche parisienne
Pendant que Maïa avale d'un trait son café corto,je vais siroter un café solo
Bon dimanche
Merci pour la photo du Café Comercial que je ne connaissais qu'à travers les auteurs que tu cites, surtout Cela.
RépondreSupprimerLe plafond peint est superbe aussi.
Para mí, un cortado por favor.
Belle semaine.
Un café magnifique et une belle rencontre en perspective..., n'est-ce pas, Alba ?
RépondreSupprimerTrès belle soirée !
Norma
pour moi ce sera un café carajillo por favor !
RépondreSupprimerMerci à vous toutes et tous, merci de votre intérêt, de votre fidélité et de votre humour.
RépondreSupprimerA toujours sur vos blogs.
Hace apenas un mes que estuve en "El Comercial".Era por la mañana,y aunque no se apreciaba la atmosfera descrita por Cela en La Colmena,si existian las conversaciones en torno al café,algo más apresuradas por la premura de volver al trabajo.
RépondreSupprimerVuelve a escribir sobre Madrid.
Saludos
Hace apenas un mes que estuve en "El Comercial" era por la mañana y aunque no se apreciaba el ambiente descrito por Cela en La Colmena,si existian pequeñas tertulias apresuradas en torno a un café,quizás por la premura de volver al trabvajo
RépondreSupprimerToda una vida pasando por este café en la Glorieta de Bilbao donde se cruzan la Calle Fuencarral (antiguamente famosa por sus numerosos cines y las freidurias de bocadillos de calamares) y la calle Alberto Aguilera.
RépondreSupprimer¡Ah! El quartier donde está el "Comercial" no pertenece a Chueca sino al castizo barrio de Chamberí, mi antiguo barrio.
Un cordial saludo.
Je vous souhaite de réaliser le rêve d'une rencontre fabuleuse avec ce grand acteur. J'avoue que l'idée d'esquisser quelques pas de danse l'après-midi au son d'une musique d'orchestre me séduit. Voilà qui devrait inspirer les cafés chics contemporains. Bonne semaine, Alba!
RépondreSupprimerAnne
Bienvenidos Anonyme, elpresley a cielbleudecastille.
RépondreSupprimerSi pienso seguir mis paseos, mis andanzas por Madrid.
El techo pintado lo he descubierto muy cerca de la plaza Chueca, no es el techo del café Comercial.
Hasta pronto
Si je comprends bien, une adresse à retenir absolument !
RépondreSupprimerEt on peut y trouver un bon thé ?
Bonne soirée !
Bonsoir Anne, Enitram.
RépondreSupprimerOui, d´accord, quelques pas de danse en prenant le thé me tentent à moi aussi.
que voilà une découverte bien amenée et bien construite : un plaisir de se promener avec toi Alba
RépondreSupprimerComme je suis contente de trouver une référence littéraire, j'aime quand des amies me font découvrir un auteur jamais lu, Cela manque vraiment à ma culture
RépondreSupprimerPour moi ce matin je vais opté pour un Cortado ce sera parfait
C'est une merveille, riche d'histoire(s) et de belles rencontres certainement. J'adorerais qu'existe un Café de ce genre dans "ma" ville, mais hélas hélas trois fois hélas... Rien de ce genre. Bon café, bisous. brigitte
RépondreSupprimerMerci Michelaise, cela me fait très plaisir.
RépondreSupprimerEn effet, Dominique, c´est une décision que j´ai prise ; introduire des références littéraires d´écrivains espagnols qui ont été bien peu traduits en français au XX ème siècle, je parle jusqu´aux années 1970.
Mais maintenant, il est assez facile d´en trouver sur amazon.fr.
Dans les librairies, c´est sûrement beaucoup plus compliqué ou impossible.
Je sais , nous aimons toutes ces petites librairies de quartier... mais...
De toute façon, je ne vous parlerai que de livres traduits en français, bien sûr.
Brigitte, ouvre donc un café dans ta ville, un café-librairie, un café-exposition de peinture...
Mes amitiés à vous toutes.
J'aime toute l'ambiance qui émane de votre billet, lieux douillets pour lectures plaisir.
RépondreSupprimerA bientôt et merci d'ainsi nous faire voyager à vos côtés.
Le plafond que tu montres est superbe. L'intérieur du Café Commercial n'est pas mal non plus, j'y prendrais bien un café arrosé d'eau-de-vie, ça me rappellerait mon jeune temps quand mon père rapportait de la mirabelle de Lorraine, un délice dans le café !
RépondreSupprimerC´est mon plaisir de vous faire visiter Madrid avec moi.
RépondreSupprimerA toutes, j´ai aimé votre idée de prendre le café avec moi.
J'hésite entre le corto et le largo... Mais si John Malkovich arrive, je crois que je ne verrai plus ce que j'ai dans ma tasse... ;-)
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