Photo Internet
Combien de châteaux, palacios, églises en France, en Europe, dans le monde entier ont été vendus pierre par pierre, à certaines époques...
Le professeur d´art médiéval, Gerardo Boto de l´université de Girona a découvert ces temps-ci, cette photo sur la revue de décoration internationale AD.
Ce cloître est situé dans une propriété privée de 22 hectares appartenant à des étrangers, près de la côte méditerranéenne entre Barcelona et la frontière française.
Ce cloître n´est pas enregistré au patrimoine espagnol.
Depuis cette découverte, professeurs, chercheurs sont à l´affût pour découvrir ses origines.
Dernière nouvelle,il s´agirait certainement du cloître de San Pedro de Gumiel de Ízan (Burgos), acheté pierre par pierre dans les années 1950 par des étrangers.
Ces traces rouges seraient des restes d´incendie.
Photo Internet.
Chapiteaux du cloître disparu de San Pedro de Gumiel de Izán, conservés dans une église locale.
Une région que j'affectionne depuis mes plus tendres années.
RépondreSupprimerBelle semaine à toi.
Un cloître splendide, quelle finesse !
RépondreSupprimerBonne soirée Alba !
l'entretien couteux de cet immense patrimoine...doit contribuer à la vente aux étrangers..
RépondreSupprimerje rattrape un peu la lecture de tes publications...le problème photo avec blogger est résolu ?
J'ignorais que l'on pouvait s'offrir de tels monuments...
RépondreSupprimerCe cloître devait être magnifique dans son environnement d'origine... Il me semble que le déplacer ainsi c'est aussi lui faire perdre un peu de son âme.
Bonne semaine Alba.
Je ne connaissais pas. Merci pour cet excellent reportage. Des pièces magnifiques.
RépondreSupprimerGros bisous à vous.
Pas très loin de mon "chez moi" pyrénéen, j'irai le voir cet été !
RépondreSupprimerMerci, Alba et très bonne semaine !
Bonjour Alba, superbes ces "morceaux" de cloitre!
RépondreSupprimerC'est l'éternelle question: le patrimoine artistique a-t-il un prix? Peut-il se trouver aux mains de particuliers qui ont parfois plus de moyens pour les conserver en état mais échappent aux regards?
Excellente semaine.
Merci à vous toutes de votre visite.
RépondreSupprimerImpossible de le visiter, il est dans une propriété privée, Norma.
Comme en France et certainement d´autres pays européens, la loi protège le patrimoine, il est interdit de vendre et exporter des oeuvres d´art espagnol si ce n´est par des voies légales.
Belle semaine.
C'est incroyable, vendu et remonté ailleurs!
RépondreSupprimerJe ne comprends pas le sens, s'il y en a un, d'une telle démarche.
Dans les années cinquante, certes, on se souciait bien peu de patrimoine!
C'est excessif à l'inverse aujourd'hui!
Mais cela a permis de redécouvrir ce cloître, ce qui est heureux.
Les chercheurs vont se régaler et peut-être vous informerez nous de ce qu'ils vont apprendre?
Amitiés et merci pour cette découverte.
Un effet de la photo ou il y a bien un bassin au milieu du cloitre ?
RépondreSupprimerOui comme je disais la loi française et espagnole interdit maintenant cette vente massive de vieilles pierres.
RépondreSupprimerMoi qui suis de Richelieu, le château de Richelieu (Indre et Loire)construit par Richelieu (XVII ème), fut vendu pierre par pierre au XIX ème siècle, il ne reste que le parc magnifique, un Dôme, des orangeries, quelques ponts, l´emplacement du château est une roseraie, et un parc de 200 hectares qui appartient depuis début XXème à la Sorbonne.
Oui Dominique c´est un bassin (ou piscine).
Bonne semaine à toutes
Si vous voulez visiter Richelieu, entrez sur mon blog richelieuville (colonne de droite ciebleudecastille)
Cette appropriation d'un édifice culturel au profit exclusif de particuliers (même contre espèces sonnantes) me rappelle un vieux slogan de mai 68 "La propriété c'est le vol", ça n'a jamais été aussi vrai !
RépondreSupprimerMerci Plumes d´Anges de ton commentaire que tu n´es pas arrivée à publier mais que tu m´as gentiment envoyé par mail.
RépondreSupprimerAh ! Blogger, encore des difficultés pour poster commentaires.
C'est ce qui m'avait rendue folle à New York lorsque j'avais visité les Cloisters
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup de mal à supporter cela
Bonne journée
De bien beaux vestiges...
RépondreSupprimerSurprenant en effet ! Mais voyons le bon côté des choses en pensant que cela a eu au moins l'avantage de le préserver, en attendant le jour où il sera a nouveau offert à tous (rapidement j'espère !).
RépondreSupprimerL'abbaye de Boscodon près d'ici, beaucoup plus rustique, présente les mêmes pierres rouges. Mêmes causes, mêmes effets !