samedi 21 août 2010

"Dites à Chopin que je l´idolâtre" écrivait George Sand à Marie d´Agoult. 2 ème partie. Fin

Photo Alba.

Parc du château de Nohant. Photo Alba
Photo Alba.
Parc du château de Nohant. Les deux cèdres furent plantés à la naissance de ses deux enfants, Maurice et Solange.

Photo Alba.
Parc du château de Nohant.
Photo Alba.
Parc du château de Nohant.
Photo Alba
Portrait de George Sand et Frédéric Chopin. Eugène Delacroix.
Ce tableau n´existe plus comme il apparaît, ici. Les deux portraits ont été séparés, celui de George Sand est au Louvre et Frédéric Chopin est au Ordrupgaard Museum. Copenhague.
Avant de connaître Frédéric Chopin, elle connut Franz Liszt, compositeur pianiste virtuose et son amie Marie d´Agoult, qui vinrent souvent à Nohant.
"Oh l´amitié ! Savez-vous bien ce que c´est ! Il n´en faudrait prononcer le nom qu´à genoux. C´est elle qui m´a arrachée au désespoir. (...) lui écrivait-elle.

"Chopin voulait toujours Nohant et ne supportait pas Nohant. (...) Sa création était spontanée, miraculeuse. Il la trouvait sans la chercher, sans la prévoir. Elle venait sur son piano, soudaine, complète, sublime ou elle se chantait dans sa tête pendant une promenade, et il avait hâte de se la faire entendre à lui-même en la jetant sur l´instrument." Histoire de ma vie. George Sand

Durant un de ces séjours à Nohant, George et Delacroix imaginèrent une formule élégante quant à ce dialogue entre son et image.
Ils la nommèrent "La Note Bleue" : cette teinte légère qui imprègne toute la gamme de Chopin. Le peintre et l´écrivain y voient une transcription musicale de la lueur du soir qui baigne l´air d´une clarté tragique et pourtant magnifique.
Il ne faut pas penser que Chopin a toujours été un être triste, taciturne. Il avait un réel don pour imiter les autres et le théâtre de Nohant résonnait d´éclats de rire durant ses imitations.
George Sand écrivait : "La santé de notre ami a mis une grande habitude de mélancolie ou tout au moins de recueillement dans nos habitudes."
Lettre de rupture de George Sand à Frédéric Chopin. 28 juillet 1847.
"Adieu, mon ami, que vous guérissiez vite de tous vos maux, et je l´espère maintenant (...) et je remercierai Dieu de neuf années d´amitié exclusive. Donnez-moi quelquefois de vos nouvelles. Il est inutile de revenir jamais sur le reste."

Ma promenade dans le parc a été agrémentée par ces écrits de Franz Liszt, Chopin.

10 commentaires:

  1. Des phrases de rupture élégantes, certes, mais où perce un certain désarroi, voire une certaine amertume...

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  2. Une jolie promenade dans ce parc que j'aime tant, en bonne compagnie cette année, son "Chopinet" et le grand Litzt...Merci Alba!

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  3. Les notes de Chopin s'égrènent dans ma tête à la lecture de ce billet, jusqu'à la fameuse note bleue...

    Joli parc, et si de plus il y a des cèdres, je fonds totalement.

    Encore merci, Alba !

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  4. Merci beaucoup pour les photos fantastiques de Nohant, ainsi que pour les renseignement de mon écrivain le plus aimé!

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  5. Un billet qui donne envie d'y retourner
    Bonne journée

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  6. Merci à toutes de votre passage.

    Oui, on ressent quelque mélancolie, préoccupation pour sa santé et aussi un certain respect, une certaine reconnaissance dans sa dernière lettre à Chopin.

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  7. "une note bleue" voilà une belle formule pour qualifier la musique de Chopin

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  8. belle note
    magnifiquement illustrée
    merci

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  9. Je l'ai également visité, il y a deux ans. J'avais déjà le service "George Sand" et j'ai découvert qu'il me manquait les verres sur sa table !

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  10. Bonjour, enchantée de vous accueillir sur mon blog. Oh quelle belle table...

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