jeudi 28 juin 2012

Taguée par Euterpe. Montserrat Figueras chante : "Al Alva venid"


Taguée par Euterpe, j´ai donc choisi Montserrat Figueras "la voix de l´ émotion" disparue il y a quelques mois.





Montserrat Figueras et son mari Jordi Savall.



Montserrat Figueras chante "Al Alva venid", venez à l´aube.
Cancionero Musical de Palacio du XV ème, XVI ème siècle, panorama de la musique de la fin du Moyen-Age et début Renaissance en Espagne.
Ce qui démontre l´existence d´une musique espagnole avant les influences flamande et italienne après le règne des Rois catholiques, Fernando de Aragón et Isabel la Católica.


Montserrat Figueras chante "Al Alva venid". Anonyme.
http://www.youtube.com/watch?v=zVMXXRMaBkY

Si quelques-unes de mes lectrices veulent participer, je les invite.
Entrez sur le blog d´Euterpe : http://lesaventuresdeuterpe.blogspot.com.es/



dimanche 24 juin 2012

Rencontre avec Doménikos Theotokópoulos. El Greco en Toledo.


Photo Alba


Photos del Vidéo Casa Museo del Greco, Toledo,  ici-bas.

Doménikos Theotokópoulos. El Greco. (Creta 1541- Toledo 1614)
Je ne peux ajouter à ce billet les tableaux del Greco qui correspondent à ces détails, le billet serait trop long.




































mercredi 20 juin 2012

Parc "El Capricho", le Caprice. Alameda de Osuna. Madrid.


Photo Alba

Parc El Capricho crée par la Duchesse de Osuna au XVIII ème siècle, très romantique, témoigne d´influences italiennes, françaises.
Un cours d´eau le traverse, voilà le secret de ce lieu qui ne pourait exister sans la présence et l´abondance d´eau si rare en cette région.
On se croirait si loin de la Castille, oui en France...



Francisco de Goya. Duquesa de Osuna. 1785
Museo del Prado




Photo Alba



Photo Alba




Photo Alba
Palacio de los Duques de Osuna




Photo Alba
L´Abejero (le Bourdon), édifice crée pour contempler l´activité des abeilles qui pénètrent par ces ouvertures ici découvertes.



Photo Alba




Photo Alba



Francisco de Goya. Duques de Osuna. 1785
Museo del Prado.




Turismo. Parque del Capricho. Alameda de Osuna . Madrid.

dimanche 17 juin 2012

Cloître du XII ème siècle découvert dernièrement près de Palamos (Girona. España) ne figurant pas dans le patrimoine espagnol.


Photo Internet
Combien de châteaux, palacios, églises en France, en Europe, dans le monde entier ont été vendus pierre par pierre, à certaines époques...
Le professeur d´art médiéval, Gerardo Boto de l´université de Girona a découvert ces temps-ci, cette photo sur la revue de décoration internationale AD.
Ce cloître est situé dans une propriété privée de 22 hectares appartenant à des étrangers, près de la côte méditerranéenne entre Barcelona et la frontière française. 
Ce cloître n´est pas enregistré au patrimoine espagnol.
Depuis cette découverte, professeurs, chercheurs sont à l´affût pour découvrir ses origines.
Dernière nouvelle,il s´agirait certainement du cloître de San Pedro de Gumiel de Ízan (Burgos), acheté pierre par pierre dans les années 1950 par des étrangers.

Photo Internet


Photo Internet
Ces traces rouges seraient des restes d´incendie.



Photo Internet.
Chapiteaux du cloître disparu de San Pedro de Gumiel de Izán, conservés dans une église locale.

jeudi 14 juin 2012

Avec toute sa fougue et sa passion espagnole, Teresa Berganza...


Photo Licence libre

Ecoutons-là dans ce rôle de "Carmen" qui lui va à ravir. Merci Bizet.
http://www.youtube.com/watch?v=oby-hCgZLJc

samedi 9 juin 2012

Quand Virginia Woolf visitait Gerald Brenan en Andalousie.


Photo Internet
Alpujarras. Au sud de Granada. Andalucía. 
Terre où vécut Gerald Brenan (1894-1987), écrivain britannique, quelques années à partir de 1920 avant de s´installer à Málaga, malgré l´éloignement il continuait ses contacts avec le Groupe Bloomsbury
Leonard et Virginia Woolf le visitèrent à Yegen en 1923.


Virginia Woolf.

Gerald Brenan écrivait dans son livre (Au sud de Grenade) au sujet de Virginia Woolf
"Quand elle écrivait, il me semble son livre "Les vagues", elle me contait que sa plus grand difficulté était de savoir quand elle devait s´arrêter d´écrire."
Virginia Woolf parlait avec facilité aux gens pour se documenter.
Je veux accentuer la cordialité de Virginia en cette occasion et la remercier de ses conseils.
Quand elle était trop excitée, elle parlait très superficiellement, ce qui a fait penser à certains qu´elle n´était pas sympathique.
L´isolement dans lequel je vivais m´avait converti en égocentrique et comme la plupart très avides de conversation.
Virginia était un écrivain de grande distinction, très près de la plénitude de sa carrière.
Cependant, elle comme son mari, non seulement savait dissimuler leur impatience qu´ils devaient ressentir souvent lorsque l´interlocuteur n´avait pas le même niveau intellectuel qu´eux.
Ils se sont toujours préoccupés des jeunes écrivains.
Virginia avait un sens très fort de la continuité de la tradition intellectuelle et considérait un devoir, transmettre ce qu´elle avait reçu.
Leonard, son mari possédait ce que l´on appelle à Cambridge "Un esprit clair".
Puis me souvenant de Virginia courant dans les collines entre les figuiers et les oliviers, elle m´apparaissait comme une dame anglaise ayant été éduquée à la campagne, svelte, scrutant l´horizon avec des yeux grand ouverts, s´oubliant complètement elle-même dans la fascination de la beauté du paysage.
Durant ces promenades, ils parlaient d´eux mêmes, de leur vie en commun avec une réelle franchise - ne pas avoir de secrets était une autre des caractéristiques du Goupe Bloomsbury
Virginia Woolf admirait les romans de E.M Forster qui lui paraissaient dotés de réalité qui peut-être manquait dans les siens.
Dans les soirées nocturnes de sa maison à Londres, la conversation intelligente, spontanée était de mise comme peut-être n´avait-elle jamais existée en Angleterre.
Ces conversations du Groupe Boomsbury offraient à chacun la possibilité de parler pour se présenter et essayer aussi de faire parler les autres afin qu´ils leur communiquent ce qu´ils avaient de meilleur en eux.
Ce groupe "Bloomsbury" avait ses propres règles établies :
honnêteté, intelligence, goût, dévotion pour les Arts et raffinement social.


Photo Internet
Village de Yegen (Alpujarras. Andalucía) où Gerald Brenan vécut quelques années à partir de 1920.



Yegen au sud-est de Granada.



Gerald Brenan ne fut pas oublié par les Espagnols.
Avec peu de ressources, il fut rapatrié, invité par les autorités andalouses à finir ses jours dans cette Andalousie qu´il aima tant. Un beau geste.




Casa de Gerald Brenan à Yegen.



Photo Internet.
Gerald Brenan écrivait . "Quand une sauterelle concentre ses énergies pour sauter, elle ne sait où elle aterrira."

Photo Internet.

Cimetière Saint-Georges´Garden à Málaga où sont enterrés Gerald Brenan et sa femme Gamel Woolsey (1895-1968), poète, écrivain d´origine américaine.

Livres de Gerald Brenan : 
South from Granada
The spanish labyrinth ( guerre civile espagnole)
The face of Spain
Autobiographie
Correspondencia entre Julio Caro Baroja et Gerald Brenan.
San Juan de la Cruz (Saint-Jean de la Croix) et tant d´autres...

lundi 4 juin 2012

Phéniciens, Romains, Arabes, Chrétiens habitèrent Málaga: Andalucia mais aussi Richard Ford, Ernest Hémingway, Gerald Brenan, Virginia Woolf, Cyrill Conolly, Gala Dalí, Jean Cocteau dont je vous parlerai dans ces prochains billets.


 Revue Litoral



 Photo Internet. Licence libre.

Propriété La Consula (Málaga) qui appartenait à Bill Davis où il réunissait ses amis dans les années 50 ; Ernest Hémingway, Gerald Brenan (à droite sur la photo ci-dessous) et tant d´autres... début XXème siècle.
Cette propriété est aujourd´hui Ecole hôtelière de Málaga.

Depuis le XIX ème siècle, l´Andalousie attire grand nombre d´artistes, écrivains, journalistes, architectes séduits par son climat, sa lumière, ses paysages, ses habitants, "su alegría de vivir" leur joie de vivre qui se communique.



Photo revue Litoral.
Ernest Hémingway trouvait l´inspiration dans ce pays. 
Durant son séjour à la propriété "La Consula", il écrivit des articles pour la revue "Life",  termina le livre "el verano peligroso", l´été dangereux en 1959.

 Photo revue Litoral.
L´importance de s´appeler Ernest.




Photo Internet
On reconnaît l´ombre du grand Ernest Hémingway.
Gerald Brenan écrivait dans son autobiographie p 757 :
"Je ne l´ai rencontré que quelques fois chez des amis communs. J´ajouterai que ; Hémingway ayant un rein très malade, ne s´asseyait que pour manger mais il avait une vitalité.
On n´avait pas besoin de lire ses livres pour se rendre compte que c´était un grand homme. "



Photo Internet.
Gerald Brenan.

Après mon voyage en Andalousie,  aux vacances dernières, je me mis à la recherche de livres sur l´Andalousie.
J´ai donc lu "Au sud de Granada" de Gerald Brenan.
Il y fait une étude antropologique et culturelle excellente.
Pas du tout ennuyeux à lire.
Son livre reflète la vie en Andalousie à cette époque, la vie dans un village de las Alpujarras (région au sud de Granada) début XX ème siècle, après la 1 ère guerre mondiale, ses traditions, son folklore, ses fêtes, ses personnages, ses querelles, ses problèmes amoureux.
Ce livre est une symbiose d´archéologie, histoire, ethnologie et anthropologie.
Il s´installa dans las Alpujarras pour fuir la vie de la classe moyenne anglaise.
Il notait :
"Je me suis échappé de l´Angleterre encore victorienne, pétrifiée de convencionalismes rigides."
Il aima la quiétude des montagnes, les étoiles, l´air pur de Sierra Nevada, y découvrira la spontanéité de la vie.
Il y a quelques années, un film sur sa vie est sorti : Au sud  de Granada.
Il a écrit une cinquantaine de livres.
En fin de vie à Londres ayant peu de ressources économiques, il fut rapatrié en Andalousie, invité par les autorités andalouses à finir ses jours dans ce pays qu´il a si bien décrit et aimé.
Il est enterré au cimetière anglais de Málaga.
Une fondation Gerald Brenan a été crée.






Photo Internet. Licence libre.
Théâtre romain à Málaga.



Statue romaine trouvée à Churriana (Málaga).



Photo Internet.
Fleur du jardin de la propriété "la Consula" à Málaga.
Romneya coulteri. Pavot du Mexique.

vendredi 1 juin 2012

Design français au Cercle Culturel "Matadero" à Madrid.


Photo Alba

Exposition d´une Citroën DS 19 et du fameux stylo BIC crée vers 1950.

"Matadero", ce sont les anciens abattoirs de Madrid qui ont été reconvertis en Cercle Culturel.
Une exposition passionnante de Design français y a lieu en ce 
moment.
Madrid-Accueil nous a organisé une visite et Roxanne nous a fait un exposé très intéressant sur le design français.
Le Design autrefois appelé "Esthétique industrielle" est une discipline créative.
Le but d´un "Designer" est d´enchanter le quotidien.
Le Designer peut être un artiste à part entière.



Photo Alba
"Matadero", anciens abattoirs de Madrid, Cercle Culturel aujourd´hui.


Photo Alba

Je fus très surprise de retrouver cette chère "Cocotte-minute SEB" qui m´a bien épargné des heures dans la cuisine.
Et cet incontournable stylo BIC, vendu encore14 millions chaque jour.





Photo Alba
Roxanne nous a rappelé cette publicité de Moulinex "Pour alléger le quotidien de la femme."

 Photo Internet.
Juicy Salif de Philippe Starck, icône du Design industriel.





Photo Alba


Mais que vois-je, un Vélosolex, mon compagnon sur les petites routes de Touraine.
Une paroi végétale de couleur rouge représentant des algues, c´est en fait un rideau que l´on monte soi-même et qui se vend par sachet de 10 de Ronan et Erwan Bouroullec.






Photo Alba

La chaise de Patrick Jouin, elle n´est pas en métal.
Pour plus de précisions, je vous joins ce vidéo passionnant de Patrick Jouin ; il nous découvre comment on peut créer des objets sans moule etc... :

http://www.arte.tv/fr/2988624,CmC=4048526.html



Photo Alba
Et oui, le chocolat aussi. 



Photo Alba
Et Monoprix qui a sorti cette nouvelle ligne d´étiquettes avec humour. Ah ! Cela fait plaisir.


Lisons : (...) PETITS-POIS
                   EXTRA-FINS
                       ET JEUNES CAROTTES
                   A L´ÉTUVÉE
                     APPELEZ VITE LES POULETS


Souvenirs personnels :
Tous les dimanches j´allais déjeuner chez ma grand-mère et nous mangions un merveilleux poulet rôti de la ferme à côté avec des petis pois extra-fins.
A bientôt.
Amies blogueuses, j´ai pu poster ce billet quand même, jusqu´à la prochaine alerte certainement.