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mercredi 20 février 2013

Ce que George Sand écrivait à Delacroix.




Eugène Delacroix (Charenton-Saint-Maurice 1798 - Paris 1863)

George Sand à Eugène Delacroix : 
"Mon beau vase peint par vous, est encadré. Je ne l'ai pas déplacé malgré votre avis parce que si je le mets au dessous de moi, à l'endroit où je travaille je suis forcée de me donner un torticolis pour le voir.
Au lieu que là où il est, je le vois de mon lit en m'éveillant et de ma table en écrivant et de partout.
C'est mon point de mire. Il n'y a pas une fleurette, un détail qui ne me rappelle tout ce que nous disions quand vous étiez à votre chevalet".

Les unissait une tendre amitié.
Avec quel naturel George lui écrit.

Exposition Des fleurs en hiver du 12 Décembre au 18 mars 2013 au musée Eugène Delacroix. Paris.




Delacroix Eugène. Bouquet



Delacroix Eugène.




Une exposition que j´aimerai visiter.

samedi 21 août 2010

"Dites à Chopin que je l´idolâtre" écrivait George Sand à Marie d´Agoult. 2 ème partie. Fin

Photo Alba.

Parc du château de Nohant. Photo Alba
Photo Alba.
Parc du château de Nohant. Les deux cèdres furent plantés à la naissance de ses deux enfants, Maurice et Solange.

Photo Alba.
Parc du château de Nohant.
Photo Alba.
Parc du château de Nohant.
Photo Alba
Portrait de George Sand et Frédéric Chopin. Eugène Delacroix.
Ce tableau n´existe plus comme il apparaît, ici. Les deux portraits ont été séparés, celui de George Sand est au Louvre et Frédéric Chopin est au Ordrupgaard Museum. Copenhague.
Avant de connaître Frédéric Chopin, elle connut Franz Liszt, compositeur pianiste virtuose et son amie Marie d´Agoult, qui vinrent souvent à Nohant.
"Oh l´amitié ! Savez-vous bien ce que c´est ! Il n´en faudrait prononcer le nom qu´à genoux. C´est elle qui m´a arrachée au désespoir. (...) lui écrivait-elle.

"Chopin voulait toujours Nohant et ne supportait pas Nohant. (...) Sa création était spontanée, miraculeuse. Il la trouvait sans la chercher, sans la prévoir. Elle venait sur son piano, soudaine, complète, sublime ou elle se chantait dans sa tête pendant une promenade, et il avait hâte de se la faire entendre à lui-même en la jetant sur l´instrument." Histoire de ma vie. George Sand

Durant un de ces séjours à Nohant, George et Delacroix imaginèrent une formule élégante quant à ce dialogue entre son et image.
Ils la nommèrent "La Note Bleue" : cette teinte légère qui imprègne toute la gamme de Chopin. Le peintre et l´écrivain y voient une transcription musicale de la lueur du soir qui baigne l´air d´une clarté tragique et pourtant magnifique.
Il ne faut pas penser que Chopin a toujours été un être triste, taciturne. Il avait un réel don pour imiter les autres et le théâtre de Nohant résonnait d´éclats de rire durant ses imitations.
George Sand écrivait : "La santé de notre ami a mis une grande habitude de mélancolie ou tout au moins de recueillement dans nos habitudes."
Lettre de rupture de George Sand à Frédéric Chopin. 28 juillet 1847.
"Adieu, mon ami, que vous guérissiez vite de tous vos maux, et je l´espère maintenant (...) et je remercierai Dieu de neuf années d´amitié exclusive. Donnez-moi quelquefois de vos nouvelles. Il est inutile de revenir jamais sur le reste."

Ma promenade dans le parc a été agrémentée par ces écrits de Franz Liszt, Chopin.

jeudi 19 août 2010

"Je repris mes sens en entrant dans la cour de Nohant" George Sand. 1 ère partie.

Photo Alba.
En arrrivant, nous découvrons la charmante église, son auvent et au loin, la grille bleu-clair où l´on pénètre dans le Domaine de Nohant.

Photo Alba.
Sa demeure : château de Nohant.

Son bureau, sa harpe héritée de sa grand-mère.
Album d´une vie. Ed. du Chêne

C´est Aurore Sand (sa petite fille, morte en 1961) qui a dressé la table et placé les étiquettes des invités.
Album d´une vie. Ed. du Chêne

Linge brodé, argenterie gravée avec S de Saxe, héritée de la grand-mère Aurore de Saxe Dupin de Francueil.
Album d´une vie. Ed. du Chêne.

Au revoir, Bonne Dame de Nohant.
Album d´une vie. Ed. du Chêne.

George Sand à Marie de Rozières. 1841.
"Je ne comprends pas la femme sans dévouement à ce qu´elle aime."

Henry James dans son livre George Sand :
"Mais l´impression qu´elle finit par nous laisser c´est que c´est une femme et une femme française."

Eugène Delacroix (peintre et grand ami) à George Sand, 10 Août 1842.
L´entrée de Nohant, "qui est dans mon coeur et dans ma pensée, un des rares endroits où tout me ravit, me captive, me console."

Eugène Delacroix à J. B. Pierret. 7 juin 1842.
"Nohant est très agréable et les hôtes on ne peut plus aimables pour me plaire.
Quand on n´est pas réunis pour dîner, déjeuner, jouer au billard ou se promener, on est dans sa chambre à lire ou se goberger sur son canapé. Par instants, il vous arrive par la fenêtre ouverte sur le jardin des bouffées de la musique de Chopin qui travaille de son côté : cela se mèle au chants des rossignols et à l´odeur des roses."

Gustave Flaubert. 5 juillet 1868.
"Quelle nature, quelle force ! et personne en même temps n´est d´une société plus calmante. Elle vous communique quelque chose de sa sérénité."
Quelques notes sur l´intérieur de la demeure.

Dans l´entrée, l´escalier est somptueux.
La salle à manger a des dimensions harmonieuses, on s´y sent merveilleusement bien, la table est mise, la vaisselle d´époque est magnifique, les places sont déterminées...
On aimerait être invité.
La visite continue... chambres, bureaux, théâtre, puis une porte s´ouvre, le piano résonne, Chopin est là...

Prochain billet, Chopin à Nohant. 2 ème partie.

jeudi 5 août 2010

Gargilesse. Une pause. Une rencontre. 3 ème partie. Fin



Un client laissa son empreinte dans la cuisine de l´Hôtel, certainement début 20 ème siècle.

Hôtel des Artistes de nos jours, Chez Malesset à l´époque de George Sand et Alexandre Manceau où ils allaient prendre leur repas tous les jours, où nous avons fait une pause, nous aussi.

Durant le petit déjeuner, nous avons fait la connaissance de deux dames hollandaises qui arrivaient de Palaiseau, près de Paris, passer quelques jours chez des amis, propriétaires de la maison où vécut George Sand presque une année avec Alexandre Manceau.

Rencontre agréable et nous avons continué à parler d´Elle, comme vous pouvez imaginer...
Prochaine étape. Nohant.

A vous de découvrir, Gargilesse. 2 ème partie.


Photo Alba




Photo Alba



photo Alba



Photo Alba



Photo Alba



Photo Alba


Photo Alba



Photo Alba



Photo Alba





Photo Alba




Photos Alba. Click sur chaque photo pour l´agrandir.
Prochain billet. Pause. Rencontre. Fin séjour 3 ème partie.Gargilesse.

lundi 2 août 2010

Gargilesse. George Sand. 1 ère partie.

Photo Alba. Gargilesse. Vallée des papillons. Le château appartenant à des amis de sa grand-mère, Aurore de Saxe.

Album d´une vie. Ed. du Chêne.


Album d´une vie. Ed. du Chêne. Son herbier.



Photo Tourisme. Salle à manger, salon. Maison-Musée George Sand. Gargilesse


Photo Alba. Maison-Musée George Sand. "Villa Algira". Gargilesse.
Gargilesse est un des plus beaux villages de France, dit-on, et c´est vrai, situé sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Gargilesse.

Après la mort de George Sand, les artistes commencèrent à y venir et même encore, presque toutes les maisons du village appartiennent en effet, à des artistes.
Galeries de peinture, de sculpture ornent ce village.
Alexandre Manceau, le dernier homme de sa vie, ami de son fils Maurice, graveur de talent, lui offrit cette petite maison "Villa Algira" car il savait que George, après de belles promenades dans la région (4 ou 5 h de route de Nohant à cheval, quelque 50 km), affectionnait beaucoup cet endroit, y venant régulièrement à la chasse aux papillons.

Elle y vécut à partir de 1858, quelques années (7 ans, il me semble) mais, revint dans sa demeure de Nohant où elle mourut en 1876, à ses 72 ans.

J´ai visité la "Villa Algira", sa Maison-Musée (photo à continuation). "Algira" du nom d´un papillon de la contrée.

George Sand nous la décrit : "Deux petites chambres blanchies à la chaux, plafonnées en bois brut, meublées de lits de merisier et de grosses chaises tressées de paille".
Lettre de George Sand à Solange, sa fille, 1858.
"Ma vie d´ailleurs tourne au Gargilesse avec un attrait invincible. Cette vie de village, pêle-mêle avec la véritable rusticité me paraît beaucoup plus normale que la vie de château qui est bien compliquée pour moi. N´avoir à s´occuper de rien au monde en fait de choses matérielles, m´a toujours paru un idéal et je trouve cet idéal dans ma chambrette où il y a juste la place de dormir, de se laver et d´écrire."

Petite maison, d´ une simplicité émouvante, il est vrai, où l´on ressent une très forte présence de l´écrivain, dûe à la sélection de sa petite fille, Aurore Sand (fille de Maurice et de Lina), qui l´a fait restaurer en 1958 avec soin, en y mettant en scène de nombreux objets familiers, personnels de sa grand-mère et de son père, Maurice. Aurore Sand se souvenait de sa grand-mère avec adoration.

Tous ces objets trouvent leur place dans ce lieu :
- Broderies réalisées par elle-même, son herbier, collection de papillons, son étude des roches qu´elle partageait avec son fils, elle aimait surtout les Dentrites (photo dans la colonne de droite), dessins de Maurice (son fils) représentant ses futurs costumes de marionnettes, costumes de marionnettes qu´elle confectionnait elle-même, des écrits, petites bottes lui ayant appartenues(taille 34), robe étalée sur son lit, toute mini (elle mesurait 1, 54 m), un livre de cuisine qu´elle avait écrit elle-même qui a été rédité, j´ai voulu l´acheter mais malheureusement le stock est épuisé, vaisselle qui m´a tentée, réedition de l´originale fabriquée à Limoges, (un peu chère, 53 € l´assiette), dommage, j´aurai aimé.
Elle se plut dans cette maison, où elle pouvait se concentrer pour écrire, se promener dans la vallée, rechercher fleurs, papillons, roches... avec son fils Maurice et Manceau.

Notre guide, ancienne libraire de Bourges, dame de 79 ans, retraitée, vivant ici, a essayé de nous communiquer sa passion pour cette Grande Dame.
Elle a réussi.

En terminant la visite, la question que je me posais, fut la suivante : "Comment faisait-elle pour réaliser tout ce qu´elle entreprenait ?"

Je crois qu´elle dormait très peu.
Elle dormait si peu, elle écrivait la nuit, se couchait vers 6 h du matin, ai-je lu.

Prochain billet Gargilesse, son village, son église. 2 ème partie.

vendredi 30 juillet 2010

Prix George Sand du carnet de voyage réel ou imaginaire 2010.


Peut-être l´une d´entre vous serait intéressée par ce Concours ?

Tout auteur, amateur ou confirmé peut participer à ce Concours. Il devra remettre avant le 10 septembre 2010, un exemplaire original d´un carnet de voyage réel ou imaginaire. le carnet, dont le thème est libre, doit se composer de textes, de dessins, d´illustrations ou de photographies sur un supoort papier ou multimédia et ne jamais avoir été publié.
Le jury sera présidé par l´écrivain Noëlle Châtelet.
1er prix : un week-end pour 2 personnes à Varsovie.
2 ème prix : un week-end au pays de George Sand offert par l´association Accueil et qualité en Pays de Nohant.
3 ème prix : une série de romans de G. Sand publiés chez Paléo.
Remisedes prix le 17 octobre 2010 à la maison de G: Sand à Nohant (Indre) dans le cadre de "Livres-échange".
George sand était une voyageuse du réel mais aussi de l´imaginaire. Crér aujourd´hui un "Prix George Sand" sur le thème du carnet de voyage est une manière de poursuivre l´oeuvre de la romancière. Nohant dans l´Indre a toujours été un lieu emblématique où George Sand aima planter la pointe de son compas pour tracer le cercle de ses voyages.
Renseignement et règlement du concours : http://www.monuments-nationaux.fr/
ou caroline.boutrelle@monuments-nationaux. fr - ou par courrier à : CMN- Palais Jacques Coeur 18000 Bourges
A vos plumes...

lundi 12 juillet 2010

Avant de partir ces quelques lignes...



Photos Alba. Maurice Sand (fils de George Sand)
En réponse à Françoise (Autour du puits) qui m´écrivait que : "Ecouter Chopin était une bonne introduction avant de partir pour Nohant", je voulais préciser que depuis que j´ai décidé d´aller à Nohant, j´écoute Chopin, je me suis replongée dans la lecture de "Correspondance" de George Sand et aussi d´un livre en particulier que j´ai trouvé dans une brocante, que je ne connaissais pas :
"Le plus grand amour de George Sand" de Maurice Toesca", Edition "Le Club de la Femme" (photos ci-dessus), peut-être certaines d´entre vous se rappellent de cette édition (début annés 1960).
Ce livre m´a passionné, Toesca a méticuleusement fait des recherches sur la vie de George Sand, a même séjourné à Nohant avec sa petite fille, Aurore Dupin ,qui lui a confié bien des secrets.
Heureux Eté à toutes.




jeudi 8 juillet 2010

Je pars pour le Berry, exactement Nohant dont je rêve depuis que j´ai lu "Lettres d´une vie" de George Sand.

Je vais donc connaître sa "chère demeure" après donc avoir lu aussi "Histoires de ma vie" d´elle-même et plusieurs autres biographies, sans grand intérêt.

George Sand a écrit presque 18.000 lettres.
"Lettres d´une vie" en reproduit 434.
Nous y découvrons une femme remarquable.
Tout le monde connaît ses oeuvres (la petite Fadette etc... ) qui en fait, ne furent écrites, que pour plaire au public de son temps (besoin économique oblige).

Petit pélerinage en somme, mon voyage à Nohant.

Notes.
Lorsqu´il découvre en 1851 en Pologne le paquet de la correspondance de George Sand à Chopin, Alexandre Dumas fils se passionne à la lecture de "ces lettres, bien autrement charmantes que les lettres proverbiales de Madame de Sévigné!".

Et quand deux ans après la mort de la romancière, le vicomte Charles de Spoelberch de Lovenjoul, bibliophile et véritable pionnier des études romantiques, encourage Lina Sand à publier la Correspondance de sa belle-mère, il en résume acmirablement la valeur et l´intérêt :

"Je considère la publication de cette "Correspondance" non seulement comme opportune, mais même comme absolument nécessaire (...) Le point sur lequel nous différons est celui qui touche aux côtés intimes de sa vie et la limite où la publicité devrait s´arrêter sur eux. Lorsqu´on a été la personnalité la plus remarquable peut-être de son temps, qu´on a tenu l´importante place que George Sand a occupée pendant près d´un demi-siècle, on appartient à l´histoire, et c´est un devoir pour ceux qui le peuvent se faire connaître le plus et le mieux possible la personne vraie.
Or, Madame Sand précisément par sa sincérité, son élévation de pensées et ses rares qualités de loyauté, s´est plus qu´une autre dépeinte elle-même dans ses lettres. Il serait coupable, à mon sens, d´enlever toute cette partie de sa correspondance pour n´y laisser autre chose que le côté exclusivement littéraire, très remarquable sans doute, mais qui n´apprendra rien de nouveau sur son génie ni sur son incomparable style ; sa correspondance intime au contraire, ferait connaître à tous son grand coeur, sa nature élevée et cette bonté exceptionnelle et absolue que le grand public soupçonne à peine, et qui est peut-être le trait le plus marquant de son individualité (...) cette Correspondance qui sera certainement la plus remarquable du XIX ème siècle (...) dans le passé n´aura d´égales comme intérêt que celles de Mme de Sévigné et de Voltaire (...).