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Sergiu Celibidache (Roman. Roumanie 1912 - 1996 Neuville-sur-Essonne).
Pour celles et ceux qui seraient intéressés, je mets quelques notes en fin de billet et un vidéo (1971) pour le découvrir dirigeant Ravel (le Boléro).
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Soirée exaltante, ce concert d´avant-hier soir, musique du maître de Saint-Florian, Anton Bruckner, dirigé par l´incomparable Daniel Barenboim.
Des moments intenses de grande musique. Soirée inoubliable.
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Anton Bruckner (1824-1896), organiste, compositeur autrichien, figure éminente du post-romantisme.
Sa rencontre avec Wagner laissera sur lui une empreinte ineffaçable.
Daniel Barenboim dirige l´orchestre Staatskappelle Berlin.
Je laisse Olivier Bellamy (Radio Classique) parler.
"C´est un musicien prodigieusement doué, un chef inspiré, un pianiste béni des dieux, un homme lucide, courageux, un intellectuel éclairé..."
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Daniel Barenboim dirigeant la Staatskapelle Berlin.
Sergiu Celibidache, chef d´orchestre d´origine roumaine. En 1946, il dirigea l´orchestre philarmonique de Berlin, du Danemark, de la Suède, l´Italie, la France, l´Allemagne et d´Amérique du Sud.
Sergiu Celibidache fut un apôtre et en même temps, un innovateur, peut-être l´unique exemple brucknérien mystique-abstrait.
Le mysticisme de l´auteur (Bruckner) se confondait fréquemment avec celui du directeur (Celibidache) et atteignait de très hauts niveaux musicaux...
Il affirmait qu´un concert enregistré ne pourrait jamais rendre la totalité de l´expérience et des "épiphénomènes" d´un concert de salle.
Il vouait un culte à la musique d´Anton Bruckner, était un interprète de premier ordre de Maurice Ravel et Claude Debussy.
IBERMUSICA.. Wikipedia.
Cliquez ci-dessous sur le lien pour écouter ce vidéo où Celibidache dirige un concert de Ravel, le Boléro avec toute sa fougue et sa passion.
Vidéo :
http://www.youtube.com/ibermusica#p/f/3/uwGo-P2uq-U
La dernière fois que Sergiu Celibidache dirigea un concert de Bruckner à Madrid fut le 23 mars 1979.
Segiu Celibidache, comme vous l'avez dit était roumain, de la région de Moldavie.
RépondreSupprimerIl était célèbre pour ses colères légendaire.
Parmi les exigences du maître: dix répétitions minimum avant chaque concert.
Un bel hommage madrilène pour ce chef d'orchestre.
Alba, je peux enfin accéder à nouveau à votre blog et j'en suis ravie. Merci pour votre publication : elle me permet d'imaginer ce concert qui vous a procuré de belles émotions.
RépondreSupprimerJe vous souhaite une très bonne semaine à venir.
Anne
Le genre de concert qui laisse une trace forte dans nos mémoires, voir et entendre Barenboim diriger quel bonheur
RépondreSupprimerje vais aller voir la vidéo mais avant cela je vais aller me mettre un peu de musique
Merci Maia, Anne, Dominique.
RépondreSupprimerOui, en effet, une "trace" inoubliable, Dominique.
Je vous conseille vivement d´assister à un de ses concerts, même si ce n´est qu´une fois dans votre vie.
Une petite parenthèse, à la fin du concert durant les applaudissements incessants, il allait, revenait comme nous sommes habituées, mais il passait, touchait une épaule, faisait un signe à celui-là, à ce groupe là...
Si une autre possibilité se présente de le revoir, je ne douterai pas une seconde.
Alba
Celibidache a peu enregistré pour lui rien ne remplaçait la performance et le direct quelle chance d'avoir eu un tel concert pour nous il faut aller au moins à Bordeaux où les concerts sont donnés dans une salle de sport à l'acoustique problématique, quant à Bruckner il est quasiment absent des programmations.
RépondreSupprimerAlba, ton enthousiasme fait plaisir à "entendre" et le petit concert que tu nous offres mérite le détour !!
RépondreSupprimerJ'ai eu un choc en lisant ton titre "quoi, Celibidache n'est pas mort ??"...
Un grand bonheur en quelque sorte !
RépondreSupprimerBarenboim est non seulement un merveilleux musicien et chef d'orchestre mais un homme plein d'humanité.Son concert à Ramallah parle pour lui.
RépondreSupprimerIci l'admiration de Lang Lang pour Barenboim
Bonne journée
Un beau concert, ton enthousiasme est clair !!!!
RépondreSupprimerBelle soirée !
Daniel Barenboim a beaucoup travaillé avec Celibidache. Je me souviens des différents concertos qu'ils nous ont offerts à Munchen. Je tiens à signaler qu'à cette époque, en répétition, l'admiration et l'immense respect que Daniel Barenboim vouait au Maître était évident. A chaque séance de travail, il n'était plus tout à fait le concertiste renommé, mais plutôt un pianiste humble, intelligent, bien conscient qu'il pouvait encore beaucoup apprendre de Celibidache. Je ne suis pas étonné que Daniel Barenboim s'engage sur le chemin qui le mènera , qui sait, à réaliser Bruckner. Pour l'instant, il s'y frotte, comme Celibidache l'a fait dans sa jeunesse. Il y a encore dans les concerts de Daniel Barenboim beaucoup trop de Daniel Barenboim. Mais il est probablement l'un de ceux qui pourrait bien, d'ici quelques années, nous faire vivre des états de grâce comme c'était le cas à Munchen avec Celibidache.
RépondreSupprimerCelibidache est encore à ce jour le meilleur serviteur de l'oeuvre de Bruckner. Ses concerts ont été une chance pour ceux qui étaient présents de faire une expérience unique à travers le son, celle de l'unité. Cette unité qui toucha Bruckner pour la première fois. Cette unité qu'il nous propose de vivre en nous délivrant un bout de papier avec des signes. Cette sténographie qui reste le seul point de départ pour Celibidache pour reconstruire l'édifice. Mais à condition qu'au final, il n'y ait que du Bruckner. Et dire cela est encore une bêtise, car Bruckner est aussi lui même au service du son. Le son ne lui appartient pas. C'est un phénomène cosmique, avec ses propres règles, nullement interprétables.
C'est à partir de ce phénomène que Bruckner a construit ses édifices, qu'il vit l'unicité des contrastes pour la première fois. Ces contrastes uniques qui lui permettent de vivre la fin comme la juste conséquence de ce que le début contient, promet.
Celibidache nous a donné à vivre cette unicité et comme il disait : « je vous met dans la bouche une boulette que j'ai déjà bien mastiquée, et vous n'avez plus qu'a l'avaler »
Bonne chance à Daniel Barenboim
Thierry