Le tableau a été publié dans le billet antérieur, mardi 16 mars 2010.
J´ai choisi une heure prudente afin de trouver le moins de public possible.
J´arrive dans la galerie.
Surprise, le tableau est exposé au milieu de la galerie sur un panneau.
Les Ménines de Velázquez se trouve à sa gauche sur le mur.
En m´approchant du tableau, j´étais de plus en plus émerveillée.
Ce qui m´a le plus frappé c´est la lumière qui se dégage du tableau qui vient de la gauche et le Blanc des tabliers des enfants.
Voilà ma première impression.
Naturellement, rien à voir avec l´image du tableau que j´avais vu sur Internet.
Je dois vous dire que j´ai tout de suite pensé à Sorolla (lumière et blanc des tabliers).
Comme je suis curieuse et j´aime bien parler. Je me suis approchée d´un jeune homme portant une carte du Musée du Prado, ce n´était pas un surveillant habituel , mais un licencié en histoire de l´art qui vient occasionnellement surveiller les expositions temporaires.
J´ai donc parlé avec lui. Il m´a confirmé l´influence de Sorolla.
En effet Sargent et Sorolla se sont connus aux Etats Unis quand Sorolla a peint ses tableaux pour l´American Institute of New York.
A la mort de Sargent, Sorolla hérita de la clientèle américaine de Sargent pour réaliser des portraits.
Sargent et Sorrolla étaient comme vous le savez de magnifiques portraitistes.
Voilà, j´avais oublié Velázquez.
Non, il faut reconnaître aussi l´influence des Ménines de Velázquez, la lumière qui pénètre dans le premier plan du tableau, pour Velázquez elle rentre par la droite, pour Sargent par la gauche, la scène familiale naturellement moins protocolaire, le miroir qui se trouve sur la droite du tableau et reflète la lumière de la fenêtre.
Espace lumière au premier plan comme Velázquez puis oscurité en arrière plan.
Durant son séjour à Madrid, Sargent copia 11 tableaux de Velázquez, entre autres les Ménines.
merci! vos commentaires sont précieux!
RépondreSupprimerMerci pour ce billet qui me rappelle de beaux souvenirs de ma visite dans ce musée et qui parle aussi d'un peintre qui a de nombreuses fois représenté Venise dans son oeuvre (Sargent). Je vais faire des recherches sur Sorolla.
RépondreSupprimerBon dimanche Alba!
Merci beaucoup de partager vos impressions, de donner votre avis et vos arguments. Merci aussi de publier des reproductions de tableaux de Sorolla. C'est toujours très intéressant de connaître les rapports entre les peintres, de leur vivant ou en tant qu'inspirateurs, des proximités dans la recherche des uns et des autres, car c'est aussi ce qui va permettre de les différencier et de dégager leur originalité. Nul doute que Sargent avait compris l'importance capitale de la peinture de Vélasquez.
RépondreSupprimerAnne
Beaux souvenirs de ce musée, par un séjour à Noël. Musée tellement connu de par le monde. C'est vraiment sympa d'habiter Madrid et de pouvoir y aller, juste comme ça !
RépondreSupprimerBillet intéressant et bonne observation.
Toujours intéressant de rencontrer des étudiants ou des passionnés pour échanger des impressions !
RépondreSupprimerJe pense que la lumière du tableau est extraordinaire.
Merci Alba, belle semaine.
Merci Kenza, AnnaLivia, Anne, Béatrice De, Evelyne et vous toutes de me suivre dans mes recherches, mes péripéties, mes balades, mes rencontres...
RépondreSupprimerJ´ai pensé à vous quand j´ai découvert ce tableau.
La lumière, la clarté de ce tableau est d´une telle force que cela semble irréalisable et le Blanc étincelant des tabliers nous captive, éclaire aussi le tableau et nous poursuit.
Je vais devoir réduire mes heures passées devant l´ordinateur.
J´ai les yeux qui fatiguent vraiment.
Je continuerai à publier quand même des billets et vous écrirai des commentaires certainement plus espacés.
Toutes mes amitiés.
Un beau musée que je ne connais pas encore!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la toile de Sorolla que tu as choisie de mettre sur ton blog (celle qui se trouve tout en haut à droite)!
Bonne journée!
Et à bientôt
je trouve l'idée de ce rapprochement absolument passionnante et suis ravie que tu nous aies fait partager cette exposition...
RépondreSupprimerSorolla, j'avoue ne pas connaître mais là encore, le parallèle est probant et cela enrichit vraiment le point de vue.
il faut ménager tes yeux alba, et on dit que certains écrans permettent de mieux supporter les ordis...
Merci Enitram, Michelaise de votre petit mot.
RépondreSupprimerEt à vous toutes, si un jour vous venez à Madrid, faites-moi signe.
Je ferai un billet sur Sorolla.
Bonne soirée.
ok pour sorolla, toujours intéressant de découvrir un talent !!
RépondreSupprimerIl est des jours comme celui-ci béni des Dieux.
RépondreSupprimerTu nous rapportes merveilleusement les choses,nous avons l'impression d'y être.
Bonne journée
Merci Françoise.
RépondreSupprimerVous êtes toutes si gentilles.
Bonne journée
Beau reportage sur votre ressenti à la vue de ces deux tableaux confrontés pour le plaisir de décortiquer les ressemblances et les influences avec en guest star Sorolla en effet ... Merci à vous
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