Photos Alba et cartes postales.
En découvrant cette benoîterie (photo ci-dessus) à Arbonne (pays basque), petite maison où habitait la "Benoîte", j´ai fait des recherches que je vous communique dans ce billet.
Source Article Sud-Ouest, Wikipedia.
La Benoîte est le plus souvent une jeune fille, de plus de 30 ans, ou une veuve, très rarement une femme mariée.
Elle s´engage par contrat à servir l´Eglise pour le reste de sa vie, moyennant un logement la benoîterie attenant à l´église, des redevances (blé, maïs, pain) et des rétributions lors des cérémonies religieuses (baptêmes, mariages, enterrements).
Elle a la tête et les épaules recouvertes d´un capulet (sorte de chapeau de femme en capuchon en usage dans les Pyrénées) et à sa taille pend un chapelet.
On lui demande des prières, elle distribue le pain bénit.
Elle était chargée de l´entretien, renouvelant les fleurs et allumant les cierges, elle secondait le curé, chargé de trop de paroisses.
Son principal rôle était de sonner les cloches, l´angélus à l´aube, à midi et au coucher du soleil, trois coups de cloches pour la trinité, trente trois coups pour la vie du Christ et un coup final pour l´agonie.
Elle avait fait installer une corde près de son lit dans certaines églises, pour l´angélus du matin.
Elle sonnait le glas pour les morts et aussi la "repiqua" dans son rythme rapide pour éloigner les orages.
Ce personnage important servait aussi de confidente et de conseillère aux jeunes filles, parfois, elle assistait les femmes en couches.
Pour éloigner la grêle, elle brûlait des rameaux bénis.
Passionnant cette histoire! Mais "Benoîte", de l'ordre de saint Benoît?
RépondreSupprimerBisous et très belle journée
Très intéressant de découvrier ces traditions locales et basques en l'occurence ! Un mixte de religion et de superstition original ...
RépondreSupprimerHeureusement que tu as trouvé mon blog ; ainsi j’ai pu découvrir le tien ! Je viens de passer une petite heure de lire des posts, tous passionnants. Le choix des artistes et lieux est tout à fait dans mon gout. Je connais – heureusement – une grande partie, mais je découvre aussi. (Sorolla, j'ai vraiment découvert grace à une expo au Petit Palais, il y a env. deux ans je crois.) Tout est parfaitement documenté, juste ce qu’il faut, assez mais pas trop. Merci !!! Je reviens ! :-)
RépondreSupprimer... sans parler de la musique! :-)
RépondreSupprimerC'est très intéressant tout cela... L'église pensait donc à offrir un petit travail à celles qui n'avaient pas de moyens financiers ? Le monde change...
RépondreSupprimerBelle journée et merci Alba. brigitte
Une belle histoire, mais une drôle de vie...
RépondreSupprimerEt dire que je n'ai pas remarqué la tombe de la benoîte de Sare (dont parle l'article de Wikipédia) quand je suis allée visiter l'église de ce village !
RépondreSupprimerMerci pour cette découverte. C'est un article super intéressant, qui me rappelle mon enfance dans une famille très catholique. Une de mes tantes et son mari, tout en ayant une vie et un métier laïques dans une petit village de Lorraine, accomplissaient une grande partie des tâches proprement religieuses de la benoîte et ce, de manière tout à fait bénévole, sans aucune contre-partie.
On en apprend des choses intéressantes ici.
RépondreSupprimerMerci Alba
Quel dommage , qu´elles n´existent plus .
RépondreSupprimerC´était un lien important pour ceux qui vivaient dans les montagnes basques .
Un gentil hommage de ta part .
Besos desde Málaga.
Intéressant ton billet... Merci !
RépondreSupprimerBonne soirée !
Je ne connaissais pas du tout les benoîtes.
RépondreSupprimerTon billet est passionnant
Et puis dès que l'on parle du Pays Basque....
Bonjour !
RépondreSupprimerJe découvre ce joli blog à la fois culturel et bourré de belles images...
Nostalgie pour moi qui ai quitté Dax il y a 1 an et demi déjà, et qui adoooor e le Pays Basque.
A bientôt
J'en suis toute *benoîte* !
RépondreSupprimerEt maintenant ? Les paroisses *n'emploient *que des bénévoles dévoués. ? Je vis dans un canton réformé où pendant longtemps, les cloches ont été interdites.
J'aime le son des cloches.
Une petite histoire.
Un jour j'étais à Istambul, réveillée toutes les nuits autour de 4 heure. Je me disais* quel est cet idiot qui met sa radio si fort au milieu de la nuit*. Quand j'ai compris que c'était l'appel à la prière, je ne me suis plus réveillée. Il y a longtemps. Depuis, je suis un tout petit peu moins naïve.
Oh Alba décidément, nous avons les mêmes centres d'intérêt car figure toi que j'ai découvert une benoiterie dans un tout petit village et c'est sans doute la benoite dont on parle dans l'article de sud-ouest, car c'est la dernière benoite à avoir disparu selon les infos données par un habitant du village voisin. Il m'avait dit qu'il y avait eu un article dans le journal .. moi non plus je ne connaissais pas cette coutume basque, les basques ne sont pas avares de particularités uniques en France! j'ai prévu de faire un article après les fêtes, car si je n'ai pas pu visiter la benoiterie et l'église près de laquelle elle était sise, j'ai pu dans le village à côté visiter une église jumelle absolument magnifique... la plupart des benoiteries sont reconverties en centre d'exposition, je crois que c'est le cas de celle de Sare. bonne journée!
RépondreSupprimerbienvenue sur "weekend et coup de brosse". je découvre aussi votre blog, très joli titre ! il ne manque pas d'intérêt, je ne manquerai pas de revenir vous lire.
RépondreSupprimercath
Merci pour cette tranche d'histoire et de vie,
RépondreSupprimerEn fait, la benoîte se recycle dans le service de l'église, c'est une benoîte écolo.
intéressant
RépondreSupprimeret y avait il des benoîts ?
Je n'avais jamais entendu parler de ces benoîtes. C'est passionnant. Merci pour ces infos aussi intéressantes qu'originales.
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